Cette photo a été prise par Steven Meisel et pubbliée sur le n°696 de Vogue Italia, Aout 2008.
Elle fait partie du service photographe "Silent" auquel on aussi partecipé l' icone Linda Evangelista et les modeles GuinevereVan Seenus et Karen Elson.
J'ai adoré cette photo dès la première fois que je l'ai vue grace a sa grande composante émotionelle et son patòs.
Cette douleur est tellement grande qu'elle permet la participation émotive de l'observateur qui devient partie de ce déséspoir.
Le bouleversement de cette mort est tellement ravageur qu'il rend ces femmes non seulement désarmées, mais aussi seules et aliéneées du monde environnant, de la réalité.
Le mystère émané par ces femmes est très intéressant: elles s'affalent sur une pierre tombale couverte de feuilles et d'herbe pour plaindre la mort d'une personne chère.
Elles sont toutes ensamble et elles ne se réconfortent pas mutuellement en montrant, ainsi, une grande solitude. Il y a aussi une volonté du photographe de raprésenter la composante divine à coté de celle humaine durant les moments de douleur.
J'ai aimé comme cettes belles femmes sont habillées, d'une façon très élégante avec des robes noires en gabardine de soie, des chapeaux à voile, des gants et des chaussures à talon haut.
Les bijoux, comme les vetements sont très luxeux, précieux et raffinés, ils confèrent aux femmes une touche de classe et charme aristocrat.
J'ai trouvé approprié faire une comparison avec le célèbre paintre italien Botticelli, mais plus en particulier avec son tableau "Compianto su Cristo morto" (1495).
Malgré l'évidente distance entre les deux époques et la différence des techniques utilisés, on trouve beaucoup d' analogies avec la photo de Steven Meisel à propos de la douleur. En effet on sentrouve en face à des femmes inconsolables, caractérisées par une douleur sans temps et sans lieux, éternelle. Le patetisme prononcé, mais vraissemblable, est exprimé par les gestes du déséspoir(femmes au visage couvert) et dans les formes du corps lourd de douleur.
La souffrance criée, les expressions chargées de patòs, la torsion de corps, le supplice psycologique fait identifier l'observateur dans l'event terriblement tragique et comprendre son significat.
Mais si dans le tableau de Botticelli il y une présence masculine réconfortent les femmes, peut-etre que Meisel cosidère ces hommes des éléments perturbateurs (à la facon de Gauguin), distructeurs d'un moment intime comme la mort. Donc les femmes sont laissé à leur meme comme s'elles étaient abandonnés et oubliées de monde entier, de l'humanité et meme, ou presque, de Dieu.